Le travail de Masha Schmidt porte sur une étude d'un paysage grandiose et infini, dont les éléments naissent et disparaissent sous nos yeux, telles des constellations inconnues. Les variations complexes picturales et graphiques nous proposent des vrais moments de contemplation, en créant un univers vivant. Les pulsations de matière nous invitent à observer, prendre notre temps pour ressentir les harmonies subtiles, pénétrer des couches transparentes, aller en profondeur de l'espace pictural.
La série Aurea Pluvia affine cette quête du grandiose, en évoquant une dimension mythologique: l'union de Zeus et Danaé. Le Dieu se transforme en pluie d'or pour pénétrer dans la tour imprenable ou la belle Danaé est emprisonnée.
La pluie dorée devient amour, le centre de l'univers, elle est perçue par l'artiste comme une matière cosmique, une essence de la création.